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Réaction de l'entourage.

Ah, là on va bien se marrer... Ou pas !

Apprendre que l'on a un cancer, c'est une chose. L'annonce aux autres, en est une autre.

Là, j'avoue que j'ai pas été super performante.

 

Avec Philippe, nous avions pris la décision de ne le dire à personne d'autre qu'à notre famille proche (nos parents et nos frères et soeur) temps que mon cancer n'état pas confirmé... Quand cela fut le cas, nous leur avons demandé de diffuser "l'information" aux autres (famille et amis).

 

ça avait été suffisamment difficile d'avoir affronté leur regard à eux alors ceux des autres...
En y réfléchissant, j'ai été dure de leur dire : ne pleurez pas, je ne vais pas mourir.

C'est vrai je vais pas mourir, du moins, pas maintenant, on verra cela dans 70 ans !

 

Mais on ne peut pas les empêcher de pleurer. Je pense que c'est un passage obligé. Affronter cette angoisse.

Je voulais pas assister à cela, parce que j'avais pas besoin de larmes, mais j'avais besoin tout simplement de soutien et d'amour. Croyez moi, l'amour ça change tout ! Et puis à un moment, on devient égocentrique.

 

BREF... Revenons en à nos moutous...

 

Donc 4 cas de figure :

 

- Ceux qui vous disent que le cancer du sein c'est rien et généralement c'est eux qui disparaissent de votre entourage. Ils s'éclypsent tout doucement voire brutalement, allez comprendre pourquoi....

- Ceux qui paniquent et qui pleurent et en plus qui s'appitoient sur vous.

- Ceux qui vous apellaient jamais et qui maintenant vous appellent tout le temps car ils veulent savoir.

- Ceux qui sont là et qui ne change rien à votre égard.

 

On entend de tout ! Mais alors de tout...

Le pire c'est quand c'est nous (les malades) qui devons remonter le moral des autres...

 

EH OH !!!!

 

Je suis TOUJOURS Sabrina ! Je suis TOUJOURS la même !

On est toujours les même ! On a juste ce truc en nous dont on ne va faire qu'une bouchée !

 

Dans mon cas à moi : je me bas pour ma famille et puis pour moi !

D'ailleurs je vais pas vous cacher que je pleure moi aussi, que j'ai des moments de panique et de blues...

J'ai pris la décision dès le début d'avoir un suivi psychologique parce que c'est pas à mon entourage de supporter mes angoisses... Et puis je suis trop en colère contre cette maladie. Il faut que j'évacue tout cela... D'ailleurs ce blog est au final : une très bonne thérapie !

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